Par Michel Séguin: Déjà fragilisée par l’invasion du python géant de Birmanie venu du sud de l’Asie voilà que la Floride fait face à nouveau à ce que les scientifiques appellent l’un des « pires cauchemars » des États-Unis connu sous le nom de python géant des montagnes africain ou Python de Seba (Python sebae). Ce serpent présente en effet des caractéristiques inquiétantes : 20 pieds de long (6 mètres) et un très mauvais caractère. Qui plus est, il serait en train de coloniser la Floride, selon de récentes découvertes, pour la simple raison qu’il est parvenu à s’y acclimater. La Floride avait déjà dû faire face à l’apparition du python géant de Birmanie. Elle est désormais un foyer pour trois sortes de serpents géant : le python géant des montagnes d’Afrique fraîchement arrivé, le python géant de Birmanie et le boa constricteur. Tous relâchés par leur propriétaire insouciant où ces reptiles séjournaient un jour dans un aquarium quelque part en Floride du Sud
Le python africain est aussi un constricteur : entièrement dépourvu de venin, il tue ses victimes en les étouffant. Encore plus dangereux que les pythons birmans, qui sont connus pour manger des alligators, les pythons d’Afrique sont si méchants qu’ils sortent de l’œuf en frappant. Pire, les pythons africains sont connus pour s’être attaqués à des hommes. Or il pourrait se nourrir de tous les animaux à sang chaud dont la taille leur permet d’être ingérés entre autres les êtres humains. La crainte qu’expriment aujourd’hui les scientifiques est que les pythons fraîchement arrivés s’accouplent avec des pythons birmans. Or il est possible que les serpents nés de cette rencontre soient hybrides, plus robustes et plus puissants. Si l’arrivée du python birman fut le problème le plus gros et le plus dévastateur que la Floride puisse imaginer. Maintenant, il y a pire. Ce qui est vraiment effrayant, c’est que les nouveaux envahisseurs n’ont qu’à traverser la route pour pénétrer dans le parc National des Everglades, où les pythons birmans ont déjà mangé des milliers d’animaux indigènes. Il s’agit donc d’éradiquer au plus vite cette menace réelle avant qu’elle soit réellement implantée dans les Everglades ce qui n’est pas une tâche facile selon les scientifiques.
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