Par Michel Séguin : Les migrants venus des USA remplissent actuellement les hôtels à Niagara au Canada en raison des mesures du président Trump qui entrainent un afflux de demandeurs d’asile à cette frontière, que va faire le nouveau premier ministre en poste ? Probablement la même chose que son prédécesseur. Les chutes du Niagara sont à un point de rupture avec des milliers de demandeurs d’asile qui se réfugient dans ce haut lieu du tourisme, a averti le maire de la ville. La célèbre ville du sud-est de l’Ontario compte plus de migrants par habitant que n’importe quelle autre ville du Canada. Cet afflux a mis à rude épreuve les services, les hôpitaux et les écoles de la ville, ajoutant que les refuges sont pleins, les logements de transition sont pleins. Il a également affirmé qu’un grand nombre des 15 000 chambres d’hôtel de la ville sont devenues des logements temporaires pour les migrants qui attendent que leur demande d’asile soit traitée créant des problèmes pour les établissements et les autres entreprises locales. Certains touristes ont appelé pour demander s’il y avait des demandeurs d’asile dans les hôtels, ces derniers voulant séjourner là où ils ont l’impression d’être en vacances avec d’autres voyageurs.
Plus de 54 000 demandeurs d’asile sont arrivés au Canada. À son apogée, Niagara Falls, qui compte un peu plus de 100 000 habitants, a accueilli 5 000 demandeurs d’asile. Le maire de la ville du Niagara craint désormais que son pays et sa ville ne soient confrontés à une recrudescence des passages de frontières, car les migrants illégaux aux États-Unis tentent de fuir les mesures de répression de l’immigration du président Donald Trump. Cette affaire survient alors que les Canadiens se sont rendus aux urnes hier pour élire un nouveau premier ministre du nom de Mark Carney. D’un autre point de vue, M. Poilievre espérait faire de cette élection un de ses chevaux de bataille sur l’ancien Premier ministre Justin Trudeau dont la popularité avait baissé en raison du nombre de migrants alors que les prix du logement augmentaient et que l’immigration prenait de l’ampleur au Québec et particulièrement à Montréal. Disons que cette dernière élection prouve encore une fois de plus que les immigrants venus au Canada vers les années 70, 80 avant et après vivant dans les grands centres urbains comme Toronto, Montréal et Vancouver sont plus fervent pour le Parti Libéral que d’autres partis et le vote des circonscriptions des dernières élections des grandes villes le prouvent encore une fois de plus.